mardi 7 août 2012

Chroniques de Mélanie : le panais



Mélanie Grégoire, chroniqueuse horticole pour la radio et la télévision et conférencière, nous offre sa collaboration en vous présentant une chronique portant sur un légume de notre potager.  Nous la remercions infiniment pour son appui de tous les instants au potager urbain.



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Le panais, ce mal aimé


Le panais occupait jadis une place prépondérante dans notre alimentation. Même les Grecs et les Romains cultivaient le panais au temps de l’Antiquité! Malheureusement, l’arrivée de la pomme de terre et le développement de nouvelles variétés de carottes ont relégué le panais au rang de légumes anciens. Peu de gens cultivent désormais ce légume. Pourtant, le panais est très bien pourvu en vitamines C et B. En fait, le panais est plus riche en vitamines et minéraux que sa cousine la carotte. Il est particulièrement riche en potassium en plus d’être une excellente source de fibres alimentaires.

Culture :
Le panais est un légume facile à cultiver. Il demande une terre ameublie en profondeur et gagnera à être cultivé sur un monticule, car sa racine est profonde. Semer 2 semaines avant les derniers risques de gels au sol et arroser abondamment lors des deux-trois premières semaines de croissance pour permettre au panais d’avoir une bonne germination! Cette dernière est assez longue, de 10 à 15 jours. Une fois le panais bien implanté, il ne requiert plus d’arrosage quotidien, il peut même tolérer les sécheresses!

Peu d’insectes et de maladies s’attaquent au panais. Dans des sols rocailleux ou compacts, la racine sera plus petite et souvent fourchue.

Laisser de 35 à 50 cm entre les rangs! Éclaircir aux 8 cm un mois environ après le semis ou lorsque les plantules ont 4 feuilles.

Récolte :
Le panais doit être récolté tard à l’automne, car le gel accroît considérablement son taux de sucre et, par conséquent, son goût est bien meilleur! Dans certains pays nordiques, on peut récolter le panais après un hiver en terre, mais, au Québec, je ne recommande pas cette technique, car quelques fois l’hiver est trop aride ou trop humide et la récolte est grandement diminuée. 

Mélanie Grégoire
Pour le Potager Urbain  

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